Et si je n’avais pas peur

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Qu’est-ce que je ferais vraiment? A qui je parlerais? Qu’est-ce que je dirais? Où j’irais?

Qu’est-ce que j’arrêterais de faire ou qu’est-ce que je commencerais?

Ai-je vraiment envie de répondre à ces questions ou est-ce de la peur de ne pas y répondre? Ai-je peur de répondre à ces simples questions? Qu’est-ce qui me retiens?

Si je n’avais pas peur, je suivrais plus souvent mon cœur. Mais il faudrait déjà que je l’entende ou que je l’écoute. Comment écouter mon cœur avec tout ce bruit autour et à l’intérieur de moi? Car oui à l’intérieur c’est bruyant et donc parfois je n’entends pas.

La méditation m’aide mais je sens que cela ne suffit plus. La marche…oui. Je ressens à nouveau l’envie d’aller marcher plus souvent qu’avant. Je médite et raisonne en même temps lors de mes marches. Cela me libère. Je parle même à voix haute en marchant dans la rue. Car oui j’ai besoin de m’entendre me parler.

Donc si je n’avais pas peur, l’argent ne serait plus un problème. Si je n’avais pas peur, j’irais faire ces voyages en Asie dont je rêve depuis longtemps.

Si je n’avais pas peur, j’irais là où le vent me porte.

Si je n’avais pas peur je commencerais ce blog (ah ben tiens je suis en train de l’écrire. Vais le publier? A suivre).

Si je n’avais pas peur, je quitterais mon job. Si je n’avais pas peur, je postulerais ailleurs. Le fait de ne pas savoir où je postulerais, est-ce de la peur ou de la totale ignorance? Quelle est la limite entre la peur et le fait de ne pas savoir?

Où je vais? Qui suis-je? Qu’est-ce que je veux vraiment? Mais où j’en suis en fait? Pourquoi est-ce que c’est si important de savoir?

Voilà ce qui se passe dans ma tête ce matin. Un cerveau qui tourne toujours à plein régime et qui ne s’arrête jamais.

Au lieu de me poser toutes ces questions, n’est-ce pas le rôle de mon cerveau que de trouver des solutions pratiques à mes problèmes? Alors cerveau, trouves moi des solutions et arrêtes de me compliquer la vie.

Trouves moi des solutions simples et pratiques qui me permettent de me libérer de ce trop plein qui déborde dans ma tête.

Recycles ce qui doit l’être. Utilises ce qu’il faut. Et laisses ce dont je n’ai pas besoin. Cela m’alourdit de façon inutile alors que l’on pourrait faire tant de belles choses à la place.

Donc si je n’avais pas peur, je cesserais de me poser toutes ces questions. J’agirais sur ce que je peux faire et laisserais le reste (pour l’instant).

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