Le silence autour de soi et en soi.

J’aime le calme. J’aime quand il n’y a pas de bruit. J’ai une hypersensibilité au bruit, j’entends tout et trop fort. En ce moment, le bruit me dérange.

Le silence, c’est autre chose. Parfois salvateur, parfois étrange et parfois effrayant. Le silence peut sembler vide, ou plutôt, il résonne en nous et parfois, on peut y sentir le vide.

Est-ce que le silence résonne car c’est vide à l’intérieur de nous? Ou bien est-ce que le silence amplifie quelque chose que l’on porte déjà en nous?

Après beaucoup d’interactions, il y a des moments où j’ai un besoin vital de retrouver du silence, chez moi, autour de moi. Mais ce n’est pas si simple, pas dans un monde, si bruyant, qui adore le bruit et qui le cherche comme s’il comblait un manque.

On dirait que la recherche ou le besoin de bruit est là pour compenser quelque chose.

Peut-être que c’est ça, en fait : ce besoin frénétique de bruit, c’est une manière de fuir le vide, non ?

Même si le silence peut effrayer, je le préfère au vacarme de la ville. Plus le temps passe, plus j’ai envie de silence. Pas d’un silence total, bien sûr, mais avec les sons provenant de la nature et qui occupent l’espace.

Car je ne me leurre pas, il y aura toujours du bruit. Et quelque part, ce bruit est nécessaire. Il fait écho au silence. Il nous aide aussi à mieux apprécier les moments de calme.

Par contre, moi je veux pouvoir choisir le bruit qui m’entoure. Ne plus le subir. Comme ce matin au réveil. C’est un dimanche matin pourtant mais dehors, c’est déjà le chaos sonore.

Une messagère des étoiles

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